Vedrin, air champêtre au bord de la ville !

Petit village de 7,87 km2 situé à 4 km de la ville de Namur, dont il fait partie depuis la fusion des communes de 1977, Vedrin est voisin de Saint-ServaisSaint-Marc, Daussoulx, Cognelée, Champion et Bouge. Découvrons ensemble les secrets qu’il cache sous ses airs champêtres !

Histoire

Il semblerait que le nom « Vedrin » descende du mot germanique « Winthari », ou du Gallo-Romain « Veterinus », dérivé de « vetus » signifiant « vieux, mais dont le sens premier ici, serait “propriété de Withari/Veterinus”. On peut aussi voir qu’il est fait mention de Vedrin sous le patronyme “Vindrinio” en 839, “Vendraco” en 1134 ou encore “Venderen” en 1198. Sa forme actuelle “Vedrin” apparait dans des écrits datant l’ancien régime.

Vedrin sous l’ancien régime

Le territoire actuel de Vedrin s’étendait sur trois seigneuries ; Celles, Berlacomine, et Frizet ainsi que d’autres fiefs de moindre importance.

Lors de la fin de l’ancien régime, Vedrin apparût comme une seigneurie hautaine, c’est à dire où les seigneurs rendaient haute justice. Lors de la Révolution française, la seigneurie de Berlacomine était réunie à la maison de Ponty, et celle de Vedrin appartenait au seigneur de Romrée de Vichenet, tandis que Celles dépendait de la famille de Montpellier.

La seigneurie de Celles

La première seigneurie à naitre sur le sol vedriniois appartenait au seigneur Jean de Libines, en 1357. Après la faillite se la famille de Libines, plusieurs nobles et bourgeois se sont succédé à la tête de la seigneurie, jusqu’à un certain Ambresineau maître de forges, mayeur des Ferons, membre de l’État noble et chambellan héréditaire du comté de Namur, bailli de Montaigle, le célèbre créateur des jardins d’Annevoie.

Ambresineau demeura le dernier seigneur à la tête de Celles, bien que sa descendance fût restée implantée profondément dans les racines de la région.

Folklore et traditions

Les volontaires de 1830 vêtus de sarraus bleus et armés commémorent la bataille héroïque des Vedrinois lors de la bataille pour l’indépendance de la Belgique en 1830.

Le premier octobre 1830, les habitants de Vedrin suivant Constant Henri de Montpellier de Vedrin marchent ver la Prote Saint-Nicolas de Namur. Soutenus par les volontaires de Sclayn, d’Andenne, et de Namur, ils délogent les Hollandais de leurs positions fortifiées.

Suite à cet exploit, la ville de Namur remit à la commune de Vedrin un drapeau d’honneur, escorté depuis par les volontaires de 1830 lors des fêtes de Wallonie.

Une bataille antérieure est également célébrée dans le folklore vedrinois. La troupe des Marcheurs de Saint-Eloi commémore une troupe de grenadiers vedrinois, lors célèbre de la bataille de Waterloo de 1815, oui oui, celle de Napoléon Bonaparte !

Chaque année depuis 1970 lors du premier mai, les grenadiers marchent dans les rues de Vedrin pour célébrer le souvenir !

La ferme du Frizet

Ce magnifie château-ferme hébergea sous Charles-le-chauve (869-875) un atelier monétaire, avant d’appartenir bien plus tard, à la famille “de Dave” dont on retrouve d’ailleurs l’écusson.

Siège de la seigneurie hautaine en 1626, le château fort fut racheté par la famille Pinchard qui la transforma en ferme, notamment par l’ajout de divers bâtiments et surtout de la grange que l’on peut d’ailleurs visiter de nos jours, et où l’on peut découvrir les armoiries de la famille.

Le porche d’entrée fut ajouté par la suite, et daterais de la première moitié du XVIIIe siècle

Situation

La possibilité de vivre dans un charmant petit village, à deux pas de la ville de Namur et des grands axes vous rapprochant de tout est non-négligeable. Vedrin propose un splendide environnement, avec tous les avantages de la ville à quelques minutes.

Bien sûr, ces qualités ont un prix. On peut dire que ce petit coin de paradis vient avec un certain premium, mais si vous pouvez vous permettre l’investissement financier, c’est une incroyable qualité de vie que vous achèterez.

CLASSÉ SOUS :VILLAGES NAMUROIS

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